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🚨🇫🇷 JEAN MARIE LE PEN EST ENFIN MORT 🇫🇷🚨

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libs wish it were Marine
Kris Kringle Did Nothing Wrong
  01/07/25
I read the whole thing so you don't have to. Taking qs.
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  01/07/25
Marine on her father: "He was like the sky in Brittany....
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Date: January 7th, 2025 7:08 AM
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https://www.lefigaro.fr/politique/jean-marie-le-pen-figure-majeure-et-controversee-de-la-ve-republique-est-mort-20250107

Jean-Marie Le Pen, figure majeure et controversée de la Ve République, est mort

«Je ne partirai pas dans un fauteuil à égrener un chapelet.» Ces derniers mois, Jean-Marie Le Pen se sera plus d'une fois répété cette promesse, toujours plus bravache, comme pour conjurer le sort. Malgré les avertissements de son équipe médicale, qui le priait en 2018 de s'économiser, le «Menhir» avait refusé d'annuler la soirée donnée pour son 90ème anniversaire, dans ses jardins de Montretout (Hauts-de-Seine).

Devant 300 convives, où se mêlaient compagnons de route, amis et membres de sa famille, l'homme affaibli avait lancé : «Nous avons marché tête haute et mains propres. Nous n'avons, en ce domaine, rien à nous reprocher (...) Le passé fut si beau en somme, qu'il ne faut blâmer le destin.» Des vers empruntés au Testament de Robert Brasillach, qui ne laissèrent aucun doute à l'assistance : il s'agissait bien là, si ce n'est d'adieux, du moins de son dernier raout public. C'est finalement à 96 ans ans, ce mardi 7 janvier, que Jean-Marie Le Pen s'en est allé.

C'est la figure politique contemporaine la plus controversée de France qui s'éteint. Celle du «diable de la République» qui trente ans durant aura imposé ses vues et provocations dans l'espace public, servant de chiffon rouge à la quasi-totalité de l'échiquier politique.

Délaissé par la politique depuis 2015, date de son exclusion du Front national, le chantre d'une lutte radicale contre l'immigration n'aura jamais cessé de cliver. Perçu comme raciste, xénophobe ou antisémite par ses détracteurs, le collectionneur de condamnations judiciaires était un briseur de tabou et le tombeur d'une certaine «police de pensée» pour ses partisans. Les uns comme les autres se réconciliant sur le talent oratoire sans pareil, mêlant érudition et truculence, du quintuple candidat à la présidentielle.

Qui, plusieurs décennies durant, aura autant ouvert les yeux des Français sur les maux que peut charrier la démographie, qu'interdit, par ses outrances, à toute âme modérée de s'associer à son combat premier contre l'immigration.

Rien ne prédestinait pourtant ce fils d'un marin pêcheur et d'une couturière, né en 1928 à la Trinité-sur-Mer (Morbihan), à embrasser tel destin. À la suite de la perte de son père dans l'explosion d'une mine allemande au large des côtes bretonnes, celui qui se nomme encore Jean Le Pen devient pupille de la Nation à l'âge de 14 ans : «Cela m'a profondément marqué, livre-t-il dans le premier tome de ses mémoires, publié aux Éditions Muller en mars 2018.

Deux fois fils de France, je devais donc porter aux affaires de mon pays une attention redoublée.» L'éveil dans la violence d'une conscience politique, dont découlera un premier acte militant en 1945 : le placardage sur la mairie de son village de deux affiches, peintes à l'encre de chine, dénonçant les excès de zèle de certains résistants à la Libération, occupés à accuser de collaboration «qui bon leur semblait» et prenant plaisir à la tonte des femmes. De cette époque, l'homme disait avoir gardé l'habitude «d'aboyer contre la meute, plutôt qu'avec elle.»

Un goût pour la contradiction et l'affrontement - pas seulement verbal - qu'il cultivera lors de ses études de Droit à Paris. S'il vit grâce à de petits boulots tels que marin-pêcheur, mineur de fond ou métreur d'appartement, le jeune homme fédère autour de lui.

Il prend les rênes de la «Corporation des étudiants de Droit». C'est pourtant sur le front, en tant qu'engagé volontaire, que le jeune sous-lieutenant du 1er bataillon étranger parachutiste - avec plus de 200 sauts à son actif - puisera l'essence et les réseaux de ses combats politiques futurs. En Indochine de 1953 à 1955, tout d'abord, où la chute de Dien Bien Phu lui laissera un goût amer à l'encontre des gouvernements de la IVe République. Lors de la bataille de Suez (1956) puis d'Alger (1957), ensuite.

«L'armée sera la seule période de sa vie où il aura accepté de recevoir des ordres», note son dernier aide de camp, Lorrain de Saint-Affrique. L'annonce de l'«autodétermination» de l'Algérie, où il aura passé six mois sous les drapeaux, finira d'ancrer chez lui un anti-gaullisme doublé d'un anticommunisme aigu, qui irriguera chacun de ses combats politiques.

En l'homme du 18-Juin, chef de la «France libre», Jean-Marie Le Pen ne voit plus qu'un «faux grand homme dont le destin fût d'aider la France à devenir petite.» S'il refuse à plusieurs reprises de rejoindre l'Organisation de l'armée secrète (OAS), cela ne l'empêchera pas de fomenter en 1963, comme il le révélera au Figaro , un projet d'évasion par hélicoptère du lieutenant-colonel Jean-Bastien Thiry, condamné à mort pour avoir pensé, organisé et participé à l'attentat du petit Clamart, dont Charles de Gaulle ne réchappera que par miracle.

C'est sous la IVème République, en 1956, peu avant les évènements d'Algérie, que Jean-Marie Le Pen fait pour la première fois son entrée à l'Assemblée nationale. Soit au même moment que Valéry Giscard d'Estaing ou Roland Dumas. «C'était la première fois que je votais. Je votais pour moi, et j'étais élu», narrera-t-il bien des années plus tard.

Contrairement à la légende entretenue par le patriarche, le néo parlementaire de 27 ans n'est alors pas tout à fait le benjamin de l'hémicycle. Le titre lui est ravi par un député communiste, André Chène, de six mois son cadet. Élu sous les couleurs du mouvement de Pierre Poujade, dont il dirige la branche jeunesse, le député du Quartier latin de Paris sera réélu en 1958 sous l'étiquette du Centre national des Indépendants. Avant d'être sèchement battu, comme nombre de partisans de l'Algérie française, lors des législatives de 1962. Le premier revers électoral d'une longue série.

Dès l'année suivante, il devient le directeur de campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour, pour qui il va fédérer des «comités» dans toute la France en vue de la prochaine présidentielle. Si l'aventure électorale de l'avocat du général Salan tourne court (5,20% des voix en 1965), ses structures serviront de bases militantes au futur Front national.

Repéré pour sa gouaille et son entregent dépassant les simples milieux nationalistes, les dirigeants du groupuscule néofasciste, Ordre nouveau, proposent en 1972 à Jean-Marie Le Pen la présidence d'un nouveau parti destiné à élargir leur audience : le Front national pour l'unité française (FNUF). La forte tête, alors âgée de 44 ans, accepte et délaisse sa maison de disques lancée dix ans plus tôt, la SERP. Il refusera pour autant d'obéir aux desiderata de ses commanditaires, accélérant un inéluctable divorce.

À la tête d'une coquille vide, Jean-Marie Le Pen manque cruellement de notoriété et d'argent. Le décès en 1976 d'un de ses riches partisans, Hubert Lambert, palliera cette dernière carence. Le descendant du cimentier avait, peu avant sa mort, fait du cofondateur du FN son exécuteur testamentaire et unique héritier.

En plus d'une rondelette somme estimée à 30 millions de francs - soit 4,5 millions d'euros - Jean-Marie Le Pen héritera d'un sombre manoir à Saint-Cloud, dans le huppé domaine de Montretout, qui servira longtemps sa légende : «Hubert Lambert a libéré Jean-Marie Le Pen des contraintes matérielles. Sans Lambert, pas de Montretout. Sans Montretout, pas de FN. Il a trouvé en cette demeure un théâtre, un décor», lâche Lorrain de Saint-Affrique.

Pour ce qui est de la conquête de l'opinion, le chef a en tête une stratégie toute à lui : l'invective et la provocation. Cette fameuse «diabolisation» dont tentera de se départir Marine Le Pen dès son accession à la tête du mouvement en 2011. L'ancien député poujadiste n'épargnera aucun coup de boutoir au «système», responsable selon lui d'une déliquescence de la France et de son identité, sacrifiées à ses yeux sur l'autel du multiculturalisme et d'une immigration non contrôlée. C'est dans ce registre singulier que les Français apprendront à connaître le «pirate de la République» qui, jusqu'au début des années 1980, arborera un bandeau sur l'œil gauche, après en avoir perdu l'usage lors du démontage d'un chapiteau durant la campagne présidentielle de 1965.

Au gré des provocations de son président distillées dans les médias, le Front national enregistre ses premiers scores à deux chiffres lors des cantonales de 1982, allant jusqu'à emporter, un an plus tard, la ville de Dreux (Eure-et-Loir). Un véritable «coup de tonnerre», rendu possible grâce à une alliance décriée avec la droite locale. Jean-Marie Le Pen se plaint cependant auprès de l'entourage de François Mitterrand puis, par écrit, au président de la République lui-même, de ne pas avoir accès à la «radiotélévision d'État».

Non sans y déceler l'opportunité politique d'affaiblir la droite, le socialiste répond favorablement et le fait inviter au «20 Heures» de TF1, puis en 1984, à la grande messe politique de l'époque : «L'Heure de vérité» sur Antenne 2. Le futur eurodéputé y exige l'arrêt de l'immigration, réclame le rétablissement de la peine de mort, préconise la «préférence nationale», le référendum d'initiative populaire, et une politique protectionniste. L'audimat grimpe. Les partis de gauche s'indignent. SOS Racisme est créé avec le soutien de l'Élysée. L'engrenage est lancé.

Le FN réalise une percée spectaculaire lors des européennes suivantes, en juillet en 1984 (10,95%), faisant élire à Strasbourg dix parlementaires. Une progression ensuite confirmée lors des législatives de 1986, où 35 députés élus sous l'étiquette «Rassemblement national» font leur entrée à l'Assemblée nationale, proportionnelle intégrale aidant. Preuve que Jean-Marie Le Pen s'enracine dans le paysage politique, il rassemble désormais sur son nom plus de 4 millions de suffrages (14,38%) au premier tour de la présidentielle de 1988.

Quelques mois plus tôt, en septembre 1987, l'homme avait pourtant poussé la provocation de trop. Invité du «Grand Jury» RTL-Le Monde, il avait qualifié les chambres à gaz de «point de détail de l'histoire de la Deuxième guerre mondiale» dont «des historiens débattent» de l'existence. Une sortie qui vaudra à son auteur une condamnation judiciaire - 1.200.000 francs de dommages et intérêts - comme politique, puisque lui sera désormais fermée à jamais la porte à tout accord électoral avec d'autres partis de droite, de l'UDF au RPR.

«J'ai dérapé», reconnaîtra Jean-Marie Le Pen auprès d'un proche, juste après l'émission, dans la voiture le reconduisant chez lui. La seule et unique fois qu'il exprimera des regrets quant à ses mots.

D'acteur à témoin historique

Non seulement le tribun ne se repentira jamais publiquement de ses propos - encore répétés en 2015 -, mais il multipliera bien au contraire les outrances : de ce ministre de la Fonction publique de François Mitterrand, Michel Durafour, rebaptisé «Durafour crématoire», en passant par ses commentaires sur l'occupation Allemande «pas particulièrement inhumaine» en France, Jean-Marie Le Pen écopera de 28 condamnations, dont 7 pour ses propos répétés sur le «détail».

Toutes marqueront l'opinion avec autant d'efficacité qu'ils éloigneront le FN du pouvoir. Mais Jean-Marie Le Pen en voulait-il vraiment ? L'homme restera sourd aux appels à la professionnalisation et à l'implantation locale de son second, Bruno Mégret, jusqu'à provoquer en 1998 une scission qui a bien failli être fatale au Front national. Du séisme politique du 21 avril 2002, provoqué par sa qualification au second tour de la présidentielle, resteront ainsi ces images d'un Jean-Marie Le Pen presque hébété de surprise et de gravité.

Des traits que beaucoup, jusque dans son entourage, ont lus comme une crainte devant la possible charge de devoir réellement diriger le pays. Laquelle sera bien vite dissipée par la réconciliation de l'unanimité de la classe politique contre lui, et les plus de 82% des voix rassemblés par Jacques Chirac au second tour. Cette historique mais fugace percée mise à part, le parti à la flamme ne connaît depuis les années 1990 qu'une progression timide, oscillant autour des 15%. Un poids moyen, certes, mais suffisant pour jouer les trublions et contraindre ses adversaires - de droite notamment - à se positionner sur ses thèmes de campagne.

Quand à 83 ans, en 2011, Jean-Marie Le Pen cède finalement les rênes du Front national à sa fille - au grand dam de son plus fidèle lieutenant Bruno Gollnisch - le «Menhir» est sacré «président d'honneur» du mouvement. Un costume honoraire cousu sur mesure, dans lequel le vieux chef se sentira pourtant rapidement à l'étroit. Multipliant les prises de paroles intempestives comme les remises en question des choix de la direction du FN, le patriarche fait face en 2015 à sa propre exclusion du parti qu'il a cofondé, après une énième provocation.

Alors que la politique le quitte malgré lui, cet éternel réfractaire à toute idée de retraite finit par se résoudre à muer d'acteur à observateur discret de la vie politique. «Les Le Pen occupent maintenant tout le spectre de la droite !», se félicitait-il encore en privé lors des dernières européennes.

Ravi de voir concourir dans une même course sa petite fille, Marion Maréchal - à l’époque sous les couleurs zemmouristes de Reconquête -, et Jordan Bardella, dauphin de Marine Le Pen, désormais son lointain successeur en tant que président du parti à la flamme. Pourtant, même la très forte poussée nationaliste dans les urnes, dont l’ampleur a provoqué rien moins qu’une dissolution surprise de l’Assemblée et la convocation de législatives anticipées, n’aura pas permis à Jean-Marie Le Pen de voir ses héritiers accéder au pouvoir. Ce «front républicain», qu’il a tant honni en son temps, s’est reconstitué aussi rapidement et aussi massivement que par le passé. Poussant, encore une fois, une majorité de Français à refuser de confier les clés du pays au RN.

Avant que la maladie ne le coupe presque totalement du monde extérieur, Jean-Marie Le Pen s’est complu à coiffer une ultime casquette. Celle de témoin historique, en s'attelant à l'écriture de ses mémoires. «Cela fait des années qu'on le tanne pour qu'il les finisse. Je crois qu'il ne le souhaitait pas, car écrire ses Mémoires, c'est être commentateur de sa propre vie. Or il avait le souhait d'en rester acteur le plus longtemps possible.

Le souhait et le caractère», analysait Marine Le Pen à l'été 2018. Avec plus de 80.000 exemplaires vendus, Fils de la Nation rencontrera un retentissant succès en librairie. Suivi de celui, moindre, du second et dernier tome paru en octobre 2019 : Tribun de la Nation. Une dernière bravade, dans laquelle ses partisans ont pu trouver, en guise d'épilogue, une maxime longtemps hissée au rang de mantra par le colosse : «La vie commence toujours demain.»

(http://www.autoadmit.com/thread.php?thread_id=5660150&forum_id=2#48526461)



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Date: January 7th, 2025 7:11 AM
Author: butt cheeks (✅🍑)

quel événement immensément triste

c'était un grand homme

(http://www.autoadmit.com/thread.php?thread_id=5660150&forum_id=2#48526464)



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Date: January 7th, 2025 11:04 AM
Author: CSLG Jr talking down to his Royal Genie tp



(http://www.autoadmit.com/thread.php?thread_id=5660150&forum_id=2#48527105)



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Date: January 7th, 2025 7:19 AM
Author: Kris Kringle Did Nothing Wrong (TDNW)

libs wish it were Marine

(http://www.autoadmit.com/thread.php?thread_id=5660150&forum_id=2#48526473)



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Date: January 7th, 2025 8:59 AM
Author: CSLG Jr talking down to his Royal Genie tp

I read the whole thing so you don't have to. Taking qs.

(http://www.autoadmit.com/thread.php?thread_id=5660150&forum_id=2#48526620)



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Date: January 7th, 2025 2:53 PM
Author: CSLG Jr talking down to his Royal Genie tp

Marine on her father: "He was like the sky in Brittany. It's nice out a couple of times per day. Evidently the weather is also horrible a few times per day as well."

(http://www.autoadmit.com/thread.php?thread_id=5660150&forum_id=2#48528121)